Articles

Affichage des articles du avril, 2011

D'Adélaïde aux mines d'opales

Image
Adélaïde est la capitale et la plus grande agglomération d’Australie méridionale (South Australia) avec un million et demi d’habitants. Fondée en 1836 par les premiers européens, l’arrivée de colons par vagues successives en a fait un endroit cosmopolite où le sport, la course automobile, l’art et la culture ou encore la gastronomie sont à l’honneur. Pourtant, malgré ses larges rues, grandes places et nombreux espaces verts, seul son centre-ville très ramassé laisse apparaître tous ces centres d’intérêt. Deux à trois fois moins grande que Sydney ou Melbourne, Adélaïde attire cependant une multitude de personnes lors de manifestations sportives ou artistiques reconnues. Nous le constatons dès notre arrivée, pendant le «Clipsal 500», où une partie de la ville est transformée en piste automobile durant quatre jours, pour voir s’affronter les «Holden» (voir lexique) australiennes et «Ford» américaines. Nous partons découvrir le centre, formé d’un quadrillage de rues, qui a pour artère pr

De Melbourne à Adélaïde

Image
Nous voilà de nouveau à Melbourne, mais contrairement à Noël (voir «Noël et le nouvel an en Australie»), nous avons le temps de profiter pleinement de la ville. Nous passons notre première nuit dans l’Albert Park, réputé pour son immense étendue d’eau et ses sentiers de promenade. C’est aussi là que se déroule tous les ans le Grand Prix de Formule 1, au mois de mars, et déjà, les ouvriers sont à l’œuvre pour préparer l’évènement. C’est pourquoi nous décidons de trouver un spot plus tranquille pour les jours prochains, et nous rendons à. Williamstown, à 20 minutes du centre ville. La plage, très prisée le week-end, est bien plus calme la semaine. On y trouve un grand ponton pour pêcher et tout le confort dont nous avons besoin. C’est d’ailleurs ici qu’Aurélie testera son matériel de «snorkeling» (voir lexique), bien qu’il n’y ait pas grand-chose à voir sur ces fonds marins... Quoi qu’il en soit, nous passons une agréable matinée en nous promenant sur la fameuse «Nelson place», bordée de

La Tasmanie

Image
Jeudi 10 février, il est 5h30 du matin et nous avons juste le temps d’avaler un café avant de partir pour l’embarcadère du port de Melbourne. Le soleil est à peine levé et, déjà, une longue file de véhicules attend impatiemment de monter à bord du ferry qui nous emmènera en Tasmanie. Le bateau, qui nous faisait rêver depuis des jours de par sa taille imposante, nous déçoit beaucoup une fois à bord. Après quelques cafés au bar, nous jetons un œil au programme de la traversée, mais à part l’atelier de maquillage pour enfants et les deux chanteuses quinquagénaires venues fredonner quelques airs pendant une heure ou deux, il n’y a rien de bien intéressant à voir ou à faire. Nous passons alors  près de dix heures à trier nos photos. Enfin nous arrivons en Tasmanie… sous la pluie ! Il ne nous faut pas moins de deux heures pour quitter le ferry car tous les véhicules sont fouillés par les douaniers et leurs chiens. En effet, l’île étant très protégée, il est interdit d’y introduire fruits, l